Date de création : 17.01.2009
Dernière mise à jour :
31.08.2022
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rapaces
enfants/2000-01/rapaces/rapace.jpg" alt="" width="100" style="text-align: middle;" />Les rapaces
La fauconnerie
Lorsque le faucon part à la chasse, il a une sorte de chapeau qui lui couvre les yeux. Ce dernier est appeler «chaperon». Il empêche le faucon de s’agiter. En ne voyant rien, il prend la précaution de ne pas s’envoler car il se cognerait sur quelques arbres. Le capuchon lui est enlevé lors de l’action de chasse. |
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| Nom vernaculaire ou nom normalisé ambigu : Le terme « Faucon » s'applique, en français, à plusieurs taxons distincts. |
| Faucon |
| Faucon émerillon |
| Taxons concernés |
Le terme faucon est un nom vernaculaire ambigu qui ne correspond pas à un taxon biologique exact, tout comme les termes « oiseau)" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Cr%C3%A9cerelle_%28oiseau%29">crécerelle », « oiseau)" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89pervier_%28oiseau%29">épervier », « autour » ou encore « oiseau)" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Aigle_%28oiseau%29">aigle ».
Les « faucons » sont des rapaces diurnes de la famille des Falconidae qui forment avec les oiseau)" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Cr%C3%A9cerelle_%28oiseau%29">crécerelles le genre Falco. On les retrouve sur pratiquement toute la planète, à l'exception des régions polaires.
En France, citons parmi les espèces les plus connues le Faucon crécerelle (Falco tinnunculus), un rapace commun sur le territoire, et le Faucon pèlerin (Falco peregrinus) qui a souvent été apprivoisé dans le cadre de la fauconnerie.
Liste des oiseaux nommés « Faucons »[modifier]Note: Plusieurs noms vernaculaires peuvent correspondre à une même espèce.
Dans la religion de l'Égypte antique, le dieu Horus a une tête de faucon.
Le Faucon de Malte est un roman de Dashiell Hammett et film, 1941)" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Faucon_maltais_%28film,_1941%29">Le Faucon maltais est son adaptation cinématographique par John Huston.
Le Faucon Millenium est un vaisseau spatial dans Star Wars.
En politique, les faucons sont les partisans des politiques de force, par opposition aux "colombes", partisans des politiques de douceur.
L’ordre du Faucon blanc est un ordre institué en 1732 pour les services militaires. La décoration est une croix d'or octogone, étoilée, émaillée de vert et chargée d'un faucon blanc armé et becqué d'or.
Voir aussi[modifier]| Nom vernaculaire ou nom normalisé ambigu : Le terme « Aigle » s'applique, en français, à plusieurs taxons distincts. |
| Aigle |
| Aigle pomarin (Aquila pomarina) |
| Taxons concernés |
Plusieurs espèces de la famille des Accipitridae |
Aigle est communément le nom vernaculaire donné à certains grands rapaces planeurs diurnes. C'est aussi le nom que la nomenclature aviaire en langue française donne plus précisément à 38 espèces d'oiseaux qui constituent 12 genres. Tous les aigles appartiennent à la famille des Accipitridae. Certaines espèces sont actuellement disparues.
Sommaire [masquer] |
On dit que l'aigle glatit ou trompette.
Dénomination[modifier]Étymologie: le nom français aigle vient du latin aquila, peut-être par l'intermédiaire de l'ancien provençal aigla (ce qui expliquerait le g français). Le nom latin – repris à l'époque moderne pour désigner le genre Aquila – se continue dans d'autres langues latines comme l'espagnol águila. Le nom français a passé dans l'anglais eagle. En revanche, l'allemand Aar ou Adler (ancien adelar, littéralement aigle noble) et le grec ????? (aetós) ont d'autres origines.
Caractéristiques[modifier]Les aigles sont de grands rapaces planeurs diurnes avec une émargination importante, ce qui les distingue des Falconidae (faucons, éperviers). Ils sont plus grands que les oiseau)" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Buse_%28oiseau%29">buses et ont des tarses emplumés.
Comme tous les rapaces, les aigles possèdent de grandes serres pour saisir leur proie et des pattes puissantes. Ils ont également une vue perçante leur permettant de repérer leur proie à distance. Les aigles ont une vue limpide à une distance de plus de 700 mètres[réf. souhaitée].
Liste des noms normalisés d'aigles en français[modifier]Ils constituent les 12 genres suivants : Aquila, Harpagornis †, Harpyopsis, Hieraaetus, Ictinaetus, Lophaetus, Oroaetus, Pithecophaga, Polemaetus, Spizaetus, Spizastur et Stephanoaetus.
Ces noms ne sont pas des noms normalisés mais des noms vernaculaires :
L'aigle est le symbole de nombreux organismes et nations. Il représente les idées de beauté, de force et de prestige. Les Romains l'utilisaient comme emblème pour leurs armées.
L'aigle apparaît fréquemment dans les arts plastiques. Dans l'art gréco-romain, c'est un des attributs de Jupiter, qui prit sa forme pour enlever Ganymède, et il apparaît dans les représentations de Prométhée supplicié. Dans l'iconographie chrétienne, il est le symbole ou l'attribut de saint Jean l'évangéliste (surnommé l'Aigle de Patmos). Les lutrins sont ornés d'aigles à la symbolique complexe[1]. L'aigle en effet s'attaque aux serpents, symbole du mal dès le premier Livre biblique qu'est celui de la Genèse ; il monte dans les hauteurs du ciel comme le Christ au moment de l'ascension. L'aigle est également l'emblème des légions romaines, repris par Napoléon qui en fait un symbole impérial, que les poètes associeront à son nom (l'aigle baissait la tête (Victor Hugo, Les Châtiments), L'Aiglon (Edmond Rostand)) et qui figure à ce titre dans l'iconographie impériale.
L'art martial d'aigle symbolise : Audace et majesté.
Début 1970, la chanteuse Barbara a écrit un album studio L’Aigle noir dont la chanson éponyme (L’Aigle noir, donc) sera l’un des plus gros succès discographiques de l’année.
Le rappeur Dosseh a écrit un musique)" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Single_%28musique%29">single intitulé Aigle Royal avec un autre rappeur, Rim'K.
L'aigle se retrouve dans les armoiries de nombreux pays, telles celles de l'Allemagne, du Mexique, d'Égypte, de l'Albanie de la Pologne ou encore de l'Autriche.
Il faut noter qu'en héraldique, l'aigle est féminin.
L'« aigle » qui sert de symbole américain est en fait un pygargue, ou rapace pêcheur : le Pygargue à tête blanche.
Rapt de Ganymède, Michel Ange | Aigle de saint Jean l'évangéliste, St.Georg in Taisten |
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| Nom vernaculaire ou nom normalisé ambigu : Le terme « Rapaces » s'applique, en français, à plusieurs taxons distincts. |
| Rapaces |
| Chouette chevêchette (Glaucidium passerinum) |
| Taxons concernés |
Ce terme regroupe deux ordres :
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Rapace est un terme désignant en français des oiseaux carnivores, au bec crochu et tranchant et possédant des serres. Ils ont généralement une vue remarquable, et pour certaines espèces ont, chose peu commune pour les oiseaux, un bon odorat. Leurs ressemblances sont de bons exemples de convergences évolutives.
Les rapaces diurnes se déclinent en 5 familles, classé dans un, deux ou trois ordres selon les classifications :
Les rapaces nocturnes forment l'ordre des Strigiformes et se divisent en 2 familles :
Sommaire [masquer] |
Rapace est un emprunt au latin rapax, rapacis de rapere « emporter précipitamment »[1]. Linné, à l'origine de la classification des espèces, a regroupé tous les rapaces dans le taxon de Accipitres, composé de la famille des rapaces diurnes de trois genres Vultur, Falcon et Gypaetos et de la famille des rapaces nocturnes comportant un genre Strix. Les autres groupes décrit dans la sixième édition de son Systema Naturæ sont les Grallae c'est-à-dire les oiseau)" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89chassier_%28oiseau%29">échassiers, les pics au sens large, les Anseres - groupe des espèces proches des oies et des canards - les Gallinae - espèces proches des faisans et de la poule domestique- , les Passeres ou passereaux. Ces groupes faisant miroir à ses six groupes de mammifères.
En français, les noms vernaculaires leur ont été donnés soit en fonction de leur morphologie, soit en fonction de leurs cris, soit en fonction de leurs habitudes de vie, notamment alimentaires. Aussi pour la plupart, leurs noms vernaculaires ne correspondent pas à un taxon valide; les noms normalisés en revanche, lorsqu'ils ne se basent pas sur les noms vernaculaires, utilisent en principe les mêmes noms au sein du même taxon.
Les appellations de rapaces les plus courantes sont :
Les rapaces sont carnivores, charognards ou prédateurs, que ce soit insectivores, pêcheurs, consommateurs d'oiseaux, de reptiles, de petits mammifères. Parmi les prédateurs, on retrouve l'oiseau)" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Aigle_%28oiseau%29">aigle, le faucon et le hibou. Ils disposent de leurs serres pour saisir leurs proies. On les surnomme « oiseaux de proie ». Les autres, comme les vautours et les gypaètes, sont charognards, et se nourrissent de dépouilles d'animaux morts.
En Europe, ce sont la Russie d’Europe (33 espèces nicheuses de rapaces diurnes et nocturnes) et l’Ukraine (29 espèces nicheuses) qui accueillent encore le plus grand nombre de rapaces nicheurs pour tout l'Ouest paléarctique.
La France a également une grande responsabilité en matière de conservation de la nature pour ces espèces, car si de nombreuses espèces y ont fortement régressé ou ont localement disparu, la France métropolitaine accueille encore plus de 60 % des espèces de rapaces nicheurs en Europe (25 espèces sur 40, dont 23 nicheuses régulières), soit le plus grand nombre d'espèces nicheuses d'Europe de l’Ouest après l’Espagne, qui en compte elle 26 espèces.
Les régions Auvergne, Rhône-Alpes, Provence-Alpes-Côte d’Azur et Midi-Pyrénées, grâce à des paysages variés, un climat favorable et un bon degré de naturalité du territoire (pour l'arrière-pays au moins) comptent parmi celles où les rapaces nicheurs sont les plus abondants.
La France d'outre-mer est également responsable[3] de la protection d'un très important patrimoine écologique, parmi les plus riches du monde, incluant une importante faune rapace, notamment en Guyane (80 % des rapaces connus et encore présents dans les DOM-TOM au début des années 2000). Près de 40 % de ces espèces sont rares ou localisées voire endémiques. L’autour à ventre blanc (plus de 2 500 couples) en Nouvelle-Calédonie y est endémique, comme l'est le busard de la Réunion sur l'Île de la Réunion ou l’épervier de Frances à Mayotte.[4]
Dynamique de populations[modifier]Les rapaces en tant que prédateurs supérieurs sont très sensibles à la présence et aux variations d’abondance des proies ou de leurs cadavres (dans le cas des rapaces charognards). Parce qu'ils sont, dans le réseau trophique, situés au sommet de la « pyramide alimentaire », ils sont également sensibles aux taux de polluants ou contaminants bioaccumulés par leurs proies. Les pesticides et métaux lourds sont des causes importantes de disparition ou régression de nombreuses espèces de rapaces. Pour ces raisons, ils sont considérés comme de bons bio-indicateurs de l’état de leur environnement et de son évolution.
Dans une nature préservée, le nombre d'individus présents sur un territoire et la variété en espèces dépendent du nombre de proies disponibles. Mais hormis dans les forêts primaires africaines et quelques endroits relativement épargnés par les pollutions, le nombre de rapaces par hectare est également de plus en plus contrôlé par le degré de contamination de leurs proies ; la contamination par le plomb issu du plomb de chasse est ainsi la première cause de disparition du Condor de Californie et reste une cause importante de saturnisme aviaire pour l'aigle. D'autres "puits écologiques" peuvent affecter les populations, en particulier les lignes à haute tension et le roadkill qui sont des causes significatives et importantes de mortalité ou blessures graves de rapaces. Le phénomène dit de pollution lumineuse pourrait également affecter certaines espèces, nocturnes notamment.
Les rapaces n'influent sur le nombre de proies disponible que s'il y a prolifération de ces dernières sur un long terme. La diminution des proies est en fait toujours liée à d'autres facteurs, comme par exemple l'urbanisation, la périurbanisation, la fragmentation écologique du territoire de l'aigle ou diverses formes de pollution. Quand la quantité de proies diminue, le nombre de rapaces diminue, ou l'espèce disparaît localement. Mais elle peut aussi disparaître à cause de la pollution, alors que ses proies sont encore présentes. Ces dernières peuvent alors pulluler et plus facilement véhiculer certaines microbes ou parasites (ex. : tiques véhiculant la maladie de Lyme, échinocoque...). C'est pourquoi les rapaces sont considérés par les scientifiques comme des espèces utiles, à protéger, et de très bons indicateurs biologiques de la qualité des milieux où ils vivent ou devraient vivre.
Caractéristiques[modifier]Le oiseau)" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Syst%C3%A8me_digestif_%28oiseau%29">système digestif des rapaces ne leur permet pas de digérer la totalité du corps des animaux qu'ils ingèrent, sauf celui du Gypaète barbu, ce qui explique que presque tous les rapaces rejettent par la bouche des restes sous forme de pelotes de réjection qui contiennent les poils, les os ou la chitine de leurs proies.
Les pelotes sont les traces les plus simples à examiner pour les ornithologues. Elles permettent aux spécialistes d'identifier l'espèce qui l'a rejetée ainsi que les espèces consommées. Ces pelotes prouvent par exemple que les milans ne mangent pas les perdrix et que les chouettes mangent essentiellement des petits rongeurs mais aussi des insectes. L'étude des fientes et pelotes permet de connaître précisément les régimes alimentaires et leurs variations annuelles, et aussi de détecter certains parasites ou microbes, mais ces études sont plus difficiles à mener.
Histoire de la perception des rapaces par l'Homme[Histoire de la perception des rapaces par l'Homme" href="http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Rapace&action=edit§ion=5">modifier]Si les rapaces sont jugés aujourd'hui majestueux et que leur rôle bénéfique pour l'environnement — notamment la non prolifération des rongeurs ou des passereaux ou l'assainissement des carcasses mortes — n'est plus remis en cause, il n'en a pas toujours été ainsi. La fauconnerie, sport de noble, n'atténuait pas la perception négative qu'avait la population sur ces oiseaux. Buffon déclarait : « [...] les oiseaux de proie sont ignobles, immondes et lâches [...] »[réf. nécessaire].
Aussi, les chasseurs les tuaient probablement dès qu'ils le pouvaient. Si les ornithologues comprennent le rôle des rapaces dans l'écosystème au début du XXe siècle, l'extermination continue. Une distinction est cependant faite entre rapaces utiles et nuisibles, celle-ci est visible dans la première loi internationale sur la protection des oiseaux. On estime que près de quinze mille pygargues à tête blanche sont tuées de 1917 à 1940 aux États-Unis. Des primes étaient même versées en France pour l'abatage des rapaces « nuisibles », on a pu ainsi estimer à deux cent à trois cent mille le nombre de rapaces abattus par an.
En France, il a fallu attendre 1964 pour protéger certaines espèces. Certains chasseurs peu scrupuleux continuent malgré tout à les abattre. En 1972, un nouvel arrêté protège tous les rapaces diurnes et nocturnes en France.
La fauconnerie s'est transformée presque partout avec d'autres objectifs que la chasse, par exemple des rapaces sont des centres d'attraction destinés à attirer les touristes dans certains parcs à thèmes comme le Château des Milandes,[5] le Château de Valkenburg,[6] le Château de Bouillon,[7] etc.
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